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ESAAMLG

22ème Conseil des Ministres

44ème Task force

5ème dialogue public/privé

 

Zambie 28 Aout au 03 Septembre 2022

 

Un Dialogue public privé autour de l’utilisation et de la règlementation des actifs virtuels.


Après le Conseil des Ministres le vendredi 02 septembre et une partie de la matinée du samedi 03, s’en est suivi le PPSD (public and private  sectors dialogue), dialogue public privé, auquel la délégation malagasy a également participé (secteur public représenté par le MEF, le Samifin et la BFM et secteur privé représenté par la Société Airtel Madagascar).
Une journée chargée en échanges et partages d’expériences et bonnes pratiques tournant essentiellement autour des actifs virtuels : la compréhension du concept d’« actifs virtuels » et leur évolution dans le monde d’aujourd’hui, leurs rôle et place dans la transformation du monde de la finance en général, ainsi que les opportunités et perspectives des actifs virtuels dans les régions de l’ESAAMLG. Ont également été exposés les standards internationaux et bonnes pratiques en matière de prévention du blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme via les actifs virtuels et nouvelles technologies, la nécessité d’implémenter une nouvelle réglementation de la cryptomonnaie dans les pays membres de l’ESAAMLG.
La situation aujourd’hui est telle que la cryptomonnaie est déjà présente en Afrique mais encore timide malgré une croissance rapide et très dynamique ces deux dernières années. Les études faites, ainsi que les échanges lors de ce PPSD ont permis de mettre tous les pays membres d’accord sur le fait que la cryptomonnaie n’est pas à bannir mais à réguler. En effet, l’utilisation d’actifs virtuels permet de faciliter les transactions financières et transfrontalières et à améliorer les produits et services financiers. Quelques pays ont partagé des bonnes pratiques tels que la Suisse, l’Ile Maurice, la Zambie, Zimbabwe, ou encore le Botswana.
Il est par ailleurs essentiel d’associer le secteur privé en instaurant avec ces derniers une approche de partenariat avec libéralisme :   inclure les banques, les institutions d’assurance, et toute autre entité concernée par le secteur qui peuvent être considérés comme des éléments stratégiques dans l’analyse des risques car disposent des experts et données nécessaires à l’atteinte des objectifs cités supra.
La coopération internationale reste également un outil majeur pour parvenir à l’exécution du système. Une coopération qui se focaliserait, pour commencer, après la règlementation du secteur, sur la formation et l’éducation de masse (le consommateur) pour comprendre et absorber le changement qui est en train de s’opérer. 
Maitrisée et régulée, l’utilisation de la technologie (et des actifs virtuels donc) et de l’intelligence artificielle dans le secteur financier peut à terme être un moyen de choix de développement de l’économie et de promotion des investissements pour un pays donné. La coopération et coordination renforçant la réglementation permettront de réduire le blanchiment de capitaux.